À compter du 1er janvier 2026, un bouleversement majeur s'annoncent pour les patients et les médecins en France. Le gouvernement a décidé de limiter la durée d'un premier arrêt de travail à 30 jours, et, en cas de renouvellement, à deux mois. Cette mesure, récemment adoptée dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2026, vise à endiguer le déficit croissant de l'Assurance maladie, qui, selon la Cour des comptes, atteindra 15,3 milliards d'euros en 2024.
Les médecins auront cependant la possibilité de dépasser ces plafonds en justifiant leur décision au regard de la situation de leurs patients. Cette flexibilisation répond aux critiques émises par certains parlementaires, qui craignent qu'une telle restriction n'entraîne une surcharge de consultations. Selon une étude de l'Assurance Maladie, les indemnités journalières ont augmenté de près de 28 % entre 2019 et 2023, soulevant des inquiétudes quant à la gestion des surcoûts dans le système de santé.
Des experts, comme le Dr Pierre Dupont, médecin généraliste à Paris, déclarent que “cela pourrait accroître le stress et l'anxiété pour de nombreux patients qui ont besoin de temps pour récupérer”. Le débat sur cette réforme continue d'enflammer les discussions au sein de l'Assemblée nationale, certains membres mettant en avant la nécessité de réformes plus profondes pour garantir un accès aux soins de qualité tout en limitant les dépenses. À l’approche de cette date, il sera essentiel de surveiller l'impact de ces changements sur la santé publique et le bien-être des travailleurs français.







