Un constat préoccupant pour le département
Selon les données récentes de l'Insee, le Loir-et-Cher, avec ses 328 540 habitants, enregistre une diminution de 0,2 % par rapport à 2017. Bien que le département se heurte à un déclin démographique, deux villes, Romorantin et Blois, affichent une croissance qui mérite d'être soulignée.
Des tendances contrastées
Comparativement à la moyenne régionale de +0,1 % d'augmentation, le Loir-et-Cher semble en perte de vitesse. Des départements voisins comme le Cher (-0,3 %) et l'Indre (-0,5 %) montrent aussi une tendance à la baisse. En revanche, l'Indre-et-Loire (+0,4 %) et le Loiret (+0,3 %) se distinguent par leur croissance démographique. Dans ce contexte, l'Insee a relevé que 689 communes de la région ont vu leur population augmenter, ce qui représente un peu plus d'un tiers des communes.
Romorantin et Blois en pleine forme
Romorantin a enregistré une augmentation annuelle de 0,6 % de sa population, portant le nombre d'habitants à 18 373. De même, Blois, avec ses 47 219 habitants, affiche une progression de 0,4 %. Cependant, des villes comme Vendôme, qui souffre d'une chute de 0,8 %, illustrent les défis auxquels certaines communes sont confrontées. L'agglomération de Blois, totalisant 106 615 habitants, a également connu une légère hausse de 0,2 %, mais demeure derrière des métropoles comme Tours et Orléans, qui affichent respectivement +0,5 % et +0,6 %.
Des chiffres qui parlent
Sur la période 2012-2023, le Loir-et-Cher a perdu 3 372 habitants, contrastant avec un gain de 259 habitants entre 2012 et 2017. Les experts du secteur voient dans ces données un appel à une attention renouvelée sur les dynamiques urbaines et rurales. Comme l'indique La Nouvelle République, ce phénomène souligne l'importance des politiques locales pour attirer de nouveaux résidents.
Focus sur les petites communes
D'autres communes, bien que moins peuplées, montrent des performances notables. Vineuil a gagné 0,5 % de sa population, atteignant 8 064 habitants, tandis que certains villages comme Salbris, Lamotte-Beuvron et Selles-sur-Cher subissent des baisses inquiétantes. Ces tendances soulèvent des questions sur l'attractivité des zones rurales et sur le rôle que peuvent jouer les collectivités locales pour inverser cette dynamique.
La conséquence de ces fluctuations démographiques se répercute également sur les dotations de fonctionnement versées par l'État, rendant ces chiffres encore plus cruciaux pour le développement socio-économique de la région.







