En 2024, la Répression des fraudes a mis en lumière les dangers potentiels des jouets disponibles sur les plateformes d’e-commerce. Environ 185 000 jouets jugés non conformes ont été détruits, révélant un taux alarmant de dangerosité dans les produits en vente en ligne.
Selon une enquête de la DGCCRF, un organisme gouvernemental français, près de 30 % des jouets achetés sur ces sites étaient jugés non conformes, avec plus de 60 % identifiés comme dangereux. Ce constat souligne une préoccupation croissante face à la sécurité des enfants, en particulier à l’ère du shopping en ligne, où l’attrait de prix avantageux peut masquer des risques sanitaires et sécuritaires.
Alice Vilcot, directrice du porte-parolat de la DGCCRF, s'exprime sur ce problème : Nous observons une conformité et une sécurité bien plus préoccupantes chez les articles vendus en ligne par rapport aux magasins physiques
. Le rapport indique que sur 700 jouets examinés dans divers points de vente, 24 % ont révélé des dangers sérieux, tandis que sur 70 jouets acquis spécifiquement sur les plateformes, ce chiffre a été multiplié par trois.
Les dangers recensés vont des risques d’étouffement et d’étranglement à la présence de substances allergisantes, en passant par un accès facile aux piles, ce qui représente un risque d’ingestion pour les plus jeunes. Les autorités ont même retiré des jouets comme des baguettes magiques accessibles et des balles lumineuses, dont les lumières LED peuvent endommager la rétine des enfants.
Les parents sont donc encouragés à faire preuve de vigilance lors de leurs achats. Ce qui semble économique peut en réalité être très coûteux, non seulement en termes financiers mais aussi en matière de santé
, prévient l’organisme de réglementation. En effet, sécuriser les jouets est essentiel pour assurer la tranquillité d'esprit des familles.







