Les tensions montent à Saint-Herblain alors que l'association des riverains de Haute-Indre (ADRHI) fait un nouveau pas dans sa lutte contre le projet controversé de méthaniseur situé entre le quai Cormerais et la route du Plessis-Bouchet. En octobre 2025, la cour administrative d'appel de Nantes avait rejeté leur précédent recours, estimant qu'il s'était concentré sur des questions procédurales plutôt que sur le fond du dossier.
Lors d'une réunion récente, l'ADRHI a décidé de porter l'affaire en cassation, en espérant que cette fois-ci, la justice examinera les implications environnementales et sociales du projet. Maître Pierre Dupont, un expert en droit de l'environnement, a déclaré dans une interview à *Le Monde* : "Il est crucial que les intérêts des riverains soient pris en compte dans des projets ayant un impact potentiel sur leurs conditions de vie."
Les opposants au méthaniseur craignent notamment des nuisances olfactives et un impact négatif sur la biodiversité locale. “Nous nous battons pour la qualité de notre environnement et la santé de nos familles”, a déclaré Claire Martin, présidente de l'ADRHI, lors d'une récente manifestation. De son côté, la mairie a exprimé son soutien au projet, arguant qu'il s'inscrit dans une vision de développement durable pour la région.
Ce nouvel acte de résistance des riverains marque une intensification de la lutte contre un projet jugé essentiel par certains et problématique par d'autres. Les résultats de cette affaire sont attendus avec impatience par les parties prenantes, qui espèrent voir leurs préoccupations entendues.







