L'Élysée a vigoureusement démenti les récentes affirmations de Donald Trump, lors de son discours en Caroline du Nord le 19 décembre 2025. L'ancien président a déclaré avoir eu une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron où il aurait exercé des pressions pour augmenter les prix des médicaments en France.
Dans son allocution, Trump s'est félicité de son bilan économique, affirmant que sa première année à la Maison Blanche était la plus réussie de l'histoire. Il a mis en lumière la baisse significative des prix des médicaments et a évoqué une conversation avec Macron, déclarant : "Je lui ai dit que les prix devaient être doublés ou triplés". Il affirmait même que le président français aurait balayé cette idée d'un revers de main.
Les tensions commerciales entre les États-Unis et la France ne datent pas d'hier. Trump a souvent dénoncé les pratiques commerciales jugées injustes, arguant que les prix américains étaient excessifs par rapport à ceux pratiqués à l'international. "Il était impératif d'agir," a-t-il insisté, soulignant les réalités d'un marché global de plus en plus disputé.
L'Élysée dément avec force
En réponse aux déclarations de Trump, une source proche de l'Élysée a affirmé que ses propos n'avaient "aucun fondement". Cette source a précisé que le prix des médicaments en France est déterminé par des mécanismes tardifs et que toute prétendue négociation de ce type est illusoire. Des pharmaciens et économistes interviennent également, rappelant que les prix sont encadrés par des réglementations strictes en France, assurant l'accessibilité des soins.
Cette énigmatique conversation brosse un tableau des relations franco-américaines, souvent teintées de désaccords sur des questions commerciales. Les experts estiment que ces déclarations reflètent davantage une stratégie politique intérieure pour Trump qu'une réalité diplomatique. "Il utilise des effets de manche pour galvaniser son électorat", a commenté un analyste politique français.
Alors que le monde attend de voir comment ces tensions affecteront les échanges commerciaux, l'Élysée reste ferme sur sa position. "Nous préservons le système de santé français, gage de l'intérêt collectif," a déclaré un porte-parole, rappelant la nécessité du dialogue constructif sur les sujets de santé publique.







