Une riposte musclée
Le président Donald Trump a confirmé, ce vendredi 19 décembre, le lancement de frappes américaines en Syrie visant l'État islamique, en réponse à l'attaque meurtrière qui a fait trois victimes américaines près de Palmyre le samedi précédent. Selon Trump, ces actions sont des « représailles massives » contre les terroristes, affirmant que les États-Unis « frapperont très fort » leurs bastions.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a précisé que cette opération vise à « éliminer les combattants de l'État islamique ainsi que leurs infrastructures ». Cette mission a marqué le début d'une campagne ciblée contre les éléments de l'EI, qui, bien que largement défait, maintient une présence dans des zones désertiques de la Syrie.
Un arsenal impressionnant
Les forces américaines ont utilisé des avions de chasse, des hélicoptères et de l'artillerie pour frapper plus de 70 cibles à travers le centre de la Syrie, en employant « plus de 100 munitions de précision », a rapporté le commandement militaire américain Centcom. Les strikes ont été concentrés près de Homs et dans les zones rurales limitrophes de Deir Ez-Zor et Raqqa, faisant état de plusieurs explosions suivies de tirs sporadiques.
Un rapport récent de l'Observatoire syrien des droits de l'homme a confirmé que ces frappes avaient résulté en la mort d'au moins cinq membres de l'État islamique, y compris un leader d'une cellule de drones. Un expert en sécurité a déclaré que ces actions montrent l'engagement continu des États-Unis à maintenir la pression sur les restes de l'EI. (Source)
Un contexte complexe
Cette attaque a été orchestrée par un individu identifié comme un membre des forces de sécurité syriennes et rappelle le contexte tumultueux en Syrie, où l'EI continue de mener des opérations épisodiques. Malgré la défaite territoriale en 2019, les combattants de l'EI demeurent actifs, exploitant les zones désertiques pour mener des attaques.
Des experts en relations internationales avertissent que cette escalade militaire pourrait avoir des conséquences imprévues. La guerre en Syrie, qui a déjà causé des millions de déplacés, pourrait encore se complexifier avec une intensification des opérations américaines. La coalition anti-djihadiste, dans laquelle Damas a récemment intégré ses forces, souligne une dynamique changeante sur le terrain.
Les forces américaines conservent également une présence significative dans le nord de la Syrie, notamment dans des zones sous contrôle kurde et la base stratégique d'Al-Tanf. En dépit des annonces précédentes de réduire leur effectif, la situation actuelle pourrait amener Washington à réévaluer sa stratégie en fonction de l'évolution sur le terrain.







