Un homme de 52 ans, déjà connu pour des antécédents criminels, a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une voisine dans un foyer pour adultes handicapés près de Bressuire. Ce cas, survenu le 15 décembre 2025, a relancé le débat sur l'efficacité et l'éthique de la castration chimique, qui avait été arrêtée quelques mois auparavant.
Selon les experts, la castration chimique est censée réduire le désir sexuel chez les délinquants, mais dans ce cas précis, les résultats semblent mitigés. « Chaque situation est unique, et l'arrêt du traitement peut avoir des conséquences graves », a commenté un professionnel de la santé mentale au micro de Le Monde.
À son apparition au tribunal de Niort, l'homme a exprimé des excuses, affirmant qu'il voulait « dire pardon » mais a eu du mal à articuler ses pensées lorsqu'il a été confronté aux faits. Son incapacité à répondre aux questions du juge a suscité l'inquiétude parmi les observateurs et a soulevé des questions sur sa capacité à comprendre ses actions.
La victime, résidente du même foyer, a décrit des circonstances accablantes. Selon des témoignages recueillis par Le Parisien, l'agression a été particulièrement troublante, mettant en lumière la nécessité d'une surveillance adéquate dans de telles structures.
Ce drame interpelle à la fois les services judiciaires et sociaux, qui doivent répondre de la sécurité des résidents tout en respectant les droits des délinquants et des personnes en situation de vulnérabilité. En attendant, le cas continue de soulever des réactions et des débats sur le cadre légal encadrant la réhabilitation des délinquants sexuels.







