Israël a récemment décidé de reconfigurer le système d'enregistrement des organisations non gouvernementales (ONG) opérant dans la bande de Gaza. Cette initiative vise à écarter les groupes considérés comme collusoires avec le Hamas, a rapporté la rédaction internationale de Radio France.
Les nouvelles démarches de sélection semblent être orientées vers l'exclusion de nombreuses ONG humanitaires bien établies. Des organisations respectées comme Médecins Sans Frontières (MSF) et Oxfam, qui ont exprimé leurs préoccupations face à la situation humanitaire critique à Gaza, se retrouvent sur une liste d'entités interdites d'exercice. Ce changement de politique soulève des craintes parmi les défenseurs des droits humains qui voient cela comme une tentative de museler les voix critiques.
Le ministère israélien de la Diaspora a publié un document détaillant les nouvelles directives, indiquant que des mesures sont prises pour empêcher l'infiltration de groupes militants au sein du secteur humanitaire. Cependant, cette initiative suscite des alarmes quant à la transparence et à l'impartialité des actions menées par Israël. Selon l’organisation Human Rights Watch, cette réévaluation menace gravement l'assistance aux populations vulnérables de Gaza.
Des experts en droit international, tels que le Dr Jean-Pierre Dubois, soulignent que ces restrictions pourraient effectivement aggraver les souffrances des civils et entraver les efforts humanitaires dans un contexte déjà désastreux. 'Il est essentiel de garantir que l'aide parvienne à ceux qui en ont besoin, sans discrimination,' déclare-t-il.
Le débat autour de cette politique est intensifié par les tensions persistantes entre Israël et le Hamas, exacerbant un climat de méfiance qui rend difficile toute collaboration entre les ONG et les autorités israéliennes. Alors que la situation à Gaza continue de se détériorer, la question de l'accès humanitaire reste plus cruciale que jamais.







