Une réaction attendue
Brigitte Macron a enfin pris la parole concernant la controverse déclenchée par ses déclarations à l'encontre de militantes féministes, qualifiées de « sales connes ». Ces propos, tenus durant un spectacle où elle assistait à la performance de l’humoriste Ary Abittan, ont provoqué une onde de choc au sein du mouvement féministe et chez de nombreux membres de la classe politique.
Des excuses, mais pas de regrets
Dans une interview accordée à Brut, Brigitte Macron a exprimé sa « désolation » si ses paroles ont pu blesser des victimes de violences. Elle a toutefois précisé que ses propos étaient d'ordre privé, destinés à « quatre personnes » seulement. Sur la question de savoir si elle regrettait ses mots, elle a répondu : « Je ne peux pas regretter. Je suis avant tout moi-même et dans le privé, je peux me lâcher sans toujours tenir compte de la convenance. »
Une controverse révélatrice
La polémique a éclaté le 6 décembre, lorsque des militantes du collectif #NousToutes ont interrompu le spectacle d'Abittan, un humoriste accusé de viol. Leur action visait à dénoncer le retour sur scène de l'artiste au milieu d'accusations graves. Après cette interruption, Brigitte Macron a été filmée en coulisses, offrant son soutien à Abittan, ce qui a d'autant plus alimenté la controverse.
Des réactions vives
Depuis, diverses associations féministes ont exigé des excuses publiques de la part de la première dame. Elles affirment que ses mots révèlent un « mépris profond des élites » envers celles qui osent parler des violences sexuelles. Comme le note le collectif Grève féministe, constitué de plus de soixante organisations, « ces propos ne doivent pas être minimisés ; ils traduit un malaise plus vaste au sein des institutions vis-à-vis de la violence faite aux femmes. »
Un soutien à la cause féministe
Malgré cette polémique, Brigitte Macron a souligné son engagement envers les victimes de violences. Elle a déclaré : « Je suis là pour elles, j’ai toujours été présente, même si je ne fais pas de bruit sur mes actions. » Ce soutien, bien que critiqué, peut être vu comme une tentative de se positionner en tant qu'alliée des femmes victimes.
Au-delà de ses excuses, cette situation soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des figures publiques et leur discours vis-à-vis de sujets aussi sensibles. La France, à travers cette controverse, est invitée à réfléchir sur la lutte contre les violences faites aux femmes et l’égalité de genre.







