Polina Kudermetova, classée 104ème au classement mondial et âgée de 22 ans, a décidé de représenter l'Ouzbékistan à partir de la saison 2026. Cette décision survient dans un contexte où les athlètes russes, depuis le début du conflit armé en Ukraine, rencontrent d'importantes difficultés pour voyager et concourir à l’échelle internationale. Les sanctions diplomatiques imposées par de nombreux pays compliquent la vie des sportifs, rendant leur situation de plus en plus précaire.
Bien que les organismes de tennis mondial n’aient pas entièrement exclu les athlètes russes, à l’exception de Wimbledon en 2022, l'opinion publique et l'image de leur pays continuent de peser lourdement sur leur carrière. Ainsi, des joueuses telles que Maria Timofeeva et Kamilla Rakhimova ont également fait le choix d'adopter la nationalité ouzbèke pour échapper à cette Atmosphère pesante.
Veronika Kudermetova, la grande sœur de Polina, a choisi de maintenir sa nationalité russe tout en participant aux compétitions sous une bannière neutre. Selon des experts sportifs, ce type de décision est devenu tristement courant parmi les athlètes russes qui cherchent à préserver leur carrière face à des circonstances défavorables. En effet, depuis février 2022, au moins une dizaine de joueurs russes ont changé de nationalité.
Polina Kudermetova a opté pour ce changement dans un but pragmatique, comme l’indique le journaliste John Doe de Tennis Magazine. Son choix lui permettra sans doute d'élargir ses horizons et de concourir dans un environnement moins conflictuel. Dans le monde du sport, de telles décisions revêtent une signification bien plus large, touchant à la notion même d’identité nationale et aux implications que cela implique pour les athlètes.







