2025 a été une année riche en événements à Nîmes, chaque mois apportant son lot de surprises et de défis. De l'arrivée tant attendue de la compagnie aérienne Odyssey aux polémiques entourant la tauromachie, les actualités ont captivé l'attention des nîmois.
Le lancement d'Odyssey, orchestré avec enthousiasme par la Métropole de Nîmes, a rapidement tourné au désenchantement. Initialement annoncé avec des promesses de sept nouvelles destinations aériennes, l'opérateur a finalement annulé plusieurs de ses vols. Edeis, le délégataire en charge, a souligné le "manque de professionnalisme" d'Odyssey, clôturant une relation déjà tendue. Pour éviter la domination de Ryanair sur le marché aérien local, des alternatives, telles que la TAP, ont été évoquées pour 2026.
Sur le plan judiciaire, la cour d'appel de Nîmes a dû se réorganiser pour accueillir le procès de Husamettin Dogan, l'accusé principal de l'affaire dite des "viols de Mazan". Ce procès a attiré l'attention médiatique internationale et s'est soldé par une peine de 10 ans de réclusion criminelle, une décision applaudie par de nombreuses militantes féministes, soutenant l'avocate Gisèle Pélicot, qui a pris la défense des victimes. Ce procès illustre l'engagement croissant autour des questions de violence faite aux femmes en France.
Un autre événement marquant de l'année a été la célébration des 40 ans du Pont du Gard, avec un spectacle mémorable qui a rappelé l'importance de ce site historique dans la culture locale. Le monument, classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO, continue d'attirer les foules, témoignant de l'héritage romain qui perdure à Nîmes.
Cependant, la violence liée aux règlements de compte a terni le tableau. Plusieurs fusillades, dont la première a eu lieu en janvier, ont fait des victimes parmi les jeunes de la ville, reflétant une problématique persistante liée à la criminalité organisée, comme l'indiquent les experts en sécurité. Malgré les efforts des forces de police, la paix semble encore éloignée.
A l'international, la judokate nîmoise Shirine Boukli a réussi à se distinguer en devenant championne d'Europe pour la quatrième fois, apportant une lueur d'espoir et de fierté à la région, surtout après sa médaille de bronze lors des Jeux Olympiques de Paris l'année précédente.
La tauromachie, quant à elle, a connu des bouleversements avec un imbroglio autour de l'attribution de la concession de service public pour la gestion des spectacles dans les arènes de Nîmes. Simon Casas, responsable des arènes, a dû faire face à des enquêtes concernant des anomalies financières, laissant planer un doute sur la légitimité des futurs événements.
En fin d'année, un coup dur a été porté aux manadiers par la décision de Groupama Méditerranée de résilier les contrats d'assurance liés aux activités taurines, provoquant une onde de choc dans le milieu. Avec une majorité des élevages concernés, cette situation soulève des enjeux cruciaux pour l'avenir de la culture taurine dans la région.
Avec une année 2025 aussi riche en événements, Nîmes se prépare déjà pour les défis et les opportunités de 2026, un avenir que tous espèrent plus serein.







