La naturalisation de George Clooney et de sa famille en France ne cesse de créer des vagues. Alors que le gouvernement a prévu, pour 2026, l'imposition de tests civiques et linguistiques pour toute personne souhaitant s'établir durablement en France, la situation de l'acteur soulève des questions d'équité. Clooney lui-même a avoué avoir des difficultés avec la langue française, confiant qu'il est en train d'apprendre le français grâce à une application de langues. Une ironie qui n'échappe pas à Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, qui a exprimé son « embarras » en commentant : « Ce n’est pas le bon message qui est envoyé. »
Cette déclaration fait écho aux préoccupations croissantes concernant la transparence et l'équité des procédures de naturalisation en France. La ministre a évoqué une « problématique d’équité » dans ses commentaires sur le sujet, questionnant si la notoriété de Clooney avait joué un rôle dans l'obtention de son passeport français. « Je ne le mesure pas », a-t-elle admis, avant d'ajouter qu'elle allait se pencher sur la procédure ayant conduit à cette décision.
Divers experts pointent du doigt une hiérarchie implicite qui semble exister autour de certains candidats à la nationalité. Pour certains sociologues, ces exclusions sont symptomatiques d'un malaise plus profond dans la perception de la France en tant que terre d’accueil. Ils soulignent que des candidats moins connus, mais tout aussi méritants, pourraient être laissés pour compte.
Selon le @LeMonde, l'application de la loi sur l'immigration à partir de 2026 imposera deux examens : un test civique de 40 questions et un examen de langue au niveau B2, qui seront tous deux payants. Ce changement vise à renforcer le processus de naturalisation, mais soulève également des interrogations sur l'accès équitable à la citoyenneté. Clooney, en tant que figure publique, aura désormais son nom associé à un débat plus large sur l’immigration et l'intégration en France.
En synthèse, bien que l'accueil de George Clooney soit largement salué, il apparaît que cette naturalisation mérite une réflexion plus approfondie sur les critères d’attribution et l'égalité d'accès à la nationalité française. La France se doit de veiller à ce que chaque candidat soit traité sur un pied d'égalité, peu importe son statut ou sa renommée.
