Le domicile de Jacky Hecquet, maire de Beaulieu-sur-Loire, a de nouveau été la cible de vandales. Dans la nuit du 26 au 27 décembre 2025, au moins deux individus ont peint des croix gammées sur les murs extérieurs de sa propriété. Les actes comprenaient également le mot « démission » et le chiffre « 33 », référence à 1933, l'année marquant la montée du nazisme.
Le maire explique avoir pu observer ces intrusions grâce à la vidéosurveillance, rapportant qu'un des individus est même parvenu à s'approcher de sa porte d'entrée. Devant cette escalade inquiétante, Jacky Hecquet a décidé de porter plainte. Le parquet de Montargis a ouvert une enquête pour dégradation et provocation à la haine, signalant la gravité de la situation.
Ce n'est pas la première fois que le maire subit de telles attaques. En janvier dernier, des tags similaires avaient déjà été découverts sur sa propriété, et d'autres incidents ont touché le monument aux morts de la commune lors de la fête nationale. « La sécurité de mes concitoyens doit passer avant tout, et il est urgent d'apporter des réponses à ces actes inacceptables », a déclaré Hecquet dans une récente interview.
Ces événements soulèvent des questions sur la montée de l'extrémisme en France, un sujet qui préoccupe de nombreux élus. Au-delà des actes de vandalisme, la situation met en lumière le climat de tension qui prévaut dans certaines communes du pays. Les experts s'accordent à dire que de telles actions témoignent d'un besoin urgent de vigilance et de mesures concrètes pour contrer la radicalisation et la haine. Elle est capitale pour préserver l'ordre public et protéger l'intégrité des institutions.
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