À compter du 1er janvier 2026, la France pourrait voir une transformation majeure de son paysage politique. Selon une annonce faite par le ministre de la Transition énergétique, Sébastien Lecornu, les anciens Premiers ministres et les ministres de l'Intérieur perdront leurs chauffeurs ainsi que leur protection policière permanente. Cette déclaration, faite le 15 septembre, marque un tournant dans la manière dont la République gère les privilèges liés à des fonctions temporaires.
Lecornu a souligné qu'il « n'est pas concevable que des responsables ayant occupé ces postes puissent continuer à bénéficier d'avantages indéfinis ». Cette formule vise à remettre en question la tradition des « privilèges à vie » qui se sont installés au fil des années. D’après BFM TV, au total, 24 chauffeurs et 24 agents de sécurité seront touchés par cette mesure.
La décision de Lecornu s'inscrit dans une tendance plus large de recherche de transparence et d'équité dans le traitement des anciens fonctionnaires. Des analyses ont récemment révélé que seulement quelques anciens Premiers ministres nécessitaient encore une protection policière permanente. « Il est essentiel que la sécurité soit assurée là où le risque l'exige, mais cela doit rester exceptionnel », a-t-il déclaré sur son compte X.
En effet, la majorité de ces anciens directeurs ne nécessiteraient plus ces privilèges, d’après des sources proches du ministère, renforçant l'idée que cette réforme est non seulement progressive mais aussi nécessaire. Les voix nationales divergeront cependant sur cette question ; certains estiment que ces mesures affaiblissent l'État, alors qu'autres argumentent qu'elles constituent un pas vers une meilleure gestion des ressources publiques.
Les experts en politique française notent qu’un changement de cette ampleur pourrait avoir des répercussions profondes sur la perception des hauts fonctionnaires. Évoquant cette réforme, Jean-Luc Mélenchon a exprimé des réserves sur la capacité du gouvernement à agir de manière efficace tandis que le député de La République En Marche estime qu'il s'agit d'une avancée importante pour la modernisation de l’État.
Ce changement pourrait également influencer le comportement des futurs candidats à des postes de responsabilité, qui pourraient être moins enclins à rechercher le pouvoir si les avantages qui l'accompagnent sont considérablement réduits.







