Malgré les accusations de corruption qui pèsent sur elle, Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, continue de séduire par son engagement au sein du gouvernement. Invitée sur RTL, Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a fermement défendu sa position, soulignant que « Rachida Dati est présumée innocente » et qu'elle « a toute sa place au gouvernement ». Cette déclaration intervient après que le domicile de Dati, ainsi que son bureau à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, ait été perquisitionné par les enquêteurs dans le cadre d'une enquête portant sur un éventuel versement illégal de 299.000 euros par GDF-Suez alors qu'elle était eurodéputée.
Les enquêteurs s'interrogent sur des faits de corruption active et passive, de trafic d'influence, ainsi que de détournement de fonds publics. Dati, qui a toujours clamé son innocence, se retrouve aujourd'hui dans une situation délicate, alors qu'elle est également candidate aux élections municipales de 2026 à Paris. Selon des sources proches du dossier, il existe des éléments troublants qui pourraient mettre en lumière des pratiques discutables dans l'exercice de ses fonctions précédentes.
En parallèle, elle doit faire face à d'autres enquêtes, y compris une affaire liée à des bijoux de luxe non déclarés et un procès prévu en 2026 aux côtés de l'ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence. Dati a été accusée d'avoir perçu 900.000 euros de la part de Renault pour des conseils, ce qui, selon certains experts, pourrait avoir terni son image politique. « C'est un cas à suivre de près, car les implications pourraient nuire à sa carrière », alerte un analyste politique sur France 24.
Alors qu'elle n'a pas encore commenté ces événements, l'establishment politique français observe attentivement son parcours. Les prochaines semaines seront cruciales pour Rachida Dati, qui devra jongler entre sa défense judiciaire et ses ambitions politiques, dans un climat de suspicion qui pourrait influencer son avenir au sein du gouvernement.
