Brigitte Macron, Première dame de France, s'est récemment retrouvée au cœur d'une vive polémique après avoir qualifié de "sales connes" des militantes féministes. Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique et social, amenant la première dame à clarifier ses propos.
Dans une interview accordée à Brut, Brigitte Macron a exprimé ses regrets si ses paroles ont blessé des victimes, précisant : "Je suis désolée si j'ai blessé les femmes victimes, ce sont elles et à elles seules que je pense." Elle a également souligné son soutien envers les victimes, ajoutant que l'interruption d'un spectacle par des militantes lui semblait incompréhensible et déplacée.
Ce commentaire fait suite à une intervention au spectacle d'Ary Abittan, un humoriste accusé de viol, où des militantes du collectif #NousToutes ont scandé des slogans dénonçant l'artiste. "Ce moment était un moment privé", a insisté Brigitte Macron, affirmant que ses mots ne reflètent pas toujours sa position publique. Le Monde a rapporté que la Première dame ressentait une pression immense en tant que femme d'État qui doit souvent jongler entre sa vie personnelle et son rôle public.
Des féministes ont réclamé des excuses publiques de sa part, appelant à une prise de conscience sur les discours nuisibles. Certaines personnalités, comme la militante Caroline de Haas, ont critiqué la déclaration de Brigitte Macron, rappelant l'importance d'un discours responsable, surtout venant d'une figure publique.
Les échanges autour de cette affaire soulignent un débat plus large sur la violence patriarcale et les responsabilités sociales. Les réactions vont de l'indulgence à l'indignation, révélant ainsi les fractures au sein de la société française sur des questions de genre et de justice sociale. Dans un climat où la parole des femmes victimes de violences est de plus en plus mise en avant, les propos de Brigitte Macron apparaissent homéopathiques aux yeux de certains observateurs.







