La mise en service des nouvelles rames de TGV, commandées à Alstom en 2018, connaît un nouveau rebondissement. Prévue pour l'été 2024, la date de lancement est désormais fixée au 1er juillet 2026 sur l'axe Paris-Lyon-Marseille, comme l'a récemment annoncé Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs.
Ce retard est attribué à des retards de livraison de la part du constructeur ainsi qu'aux délai d'homologation nécessaires. Selon des sources proches du dossier, Alstom n'a pas encore produit suffisamment de rames, avec seulement quatre actuellement en phase d'essai et six supplémentaires prévues d'ici mai. Cette situation entraîne un délai total de deux ans, compromettant les espoirs de lancer ce train ultramoderne lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, un événement qui avait suscité beaucoup d'attentes.
Les TGV M, ou Avelia comme les appelle Alstom, sont conçus pour être plus modulables, connectés, et économiques, tout en offrant la capacité d'accueillir 20% de passagers en plus par rapport aux modèles traditionnels. « Je suis déçu par ces retards, mais je suis convaincu qu'une fois en service, les utilisateurs oublieront rapidement cette attente tant le train sera révolutionnaire », a déclaré Fanichet, qui est en pleine transparence sur les avancées des essais préalables à l'exploitation.
La SNCF a récemment déposé son dossier d'homologation auprès des autorités de sécurité ferroviaire françaises et européennes, cherchant à obtenir la « autorisation de circulation commerciale ». Ce processus est crucial pour garantir la sécurité et la fiabilité du nouveau service. La mise en service de ces nouvelles rames pourrait attirer de nombreux voyageurs, offrant ainsi une alternative efficace et moderne aux moyens de transport actuels.
Des experts en transport ferroviaire évoquent confiance et espoir autour de ces nouvelles rames, soulignant leur potentiel à dynamiser le secteur. « L'innovation est la clé pour attirer les usagers sur le rail, et la SNCF semble prendre le bon chemin », a commenté un analyste du secteur.
