Dans une affaire surprenante, deux hommes âgés de 20 et 21 ans ont été condamnés à huit mois de prison pour avoir effectué des livraisons illicites à des détenus de la maison d'arrêt de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Leur interpellation s'est déroulée dans la nuit, alors qu'ils étaient en possession d'un drone conçu pour transporter des colis vers l'établissement pénitentiaire.
Selon le parquet de Bobigny, ces deux hommes ont été arrêtés à proximité de la prison après avoir été repérés en flagrant délit par les forces de l'ordre. En comparution immédiate, ils ont été déclarés coupables de remise illicite d'objets à des détenus. Leur condamnation a inclus un mandat de dépôt, marquant la gravité de l'infraction.
Dans le cadre de cette opération, deux autres complices, âgés de 23 et 30 ans, ont également été appréhendés. Ces derniers devront comparaître devant le tribunal de Bobigny dans les semaines à venir, en attendant un contrôle judiciaire. Les autorités estiment qu'il s'agit d'une méthode de livraison de plus en plus sophistiquée et inquiétante. Ni le nombre exact de livraisons, ni la nature des colis n'ont été précisés.
Des témoins évoquent des scénarios de livraison où le drone se rapprocherait de la fenêtre de la cellule, permettant au détenu de récupérer le colis grâce à un fil attaché. Des incidents similaires se sont multipliés ces derniers mois dans diverses régions de France. Dans un cas en Loire-Atlantique, trois personnes ont été arrêtées pour avoir utilisé des drones pour livrer des drogues et des objets interdits dans des prisons.
Cette situation pousse les autorités à intensifier leur surveillance des espaces autour des établissements pénitentiaires. Comme l'indiquent les experts, l'utilisation de drones dans ce contexte soulève des défis spécifiques en matière de sécurité et mérite une attention accrue.
La sécurité des prisons est maintenant au cœur des préoccupations, et des moyens technologiques supplémentaires pourraient être déployés pour y faire face. Réactions et interrogations se multiplient autour de ce phénomène, comme l’indique une analyse du Parisien, soulignant ainsi l’urgence d’une réglementation adaptée.







