Volodymyr Zelensky, lors d'une récente conférence en ligne, a affirmé que l'Ukraine ne pouvait céder aucun territoire à la Russie, tant par le droit ukrainien que par des considérations morales. Cette déclaration est survenue alors que les négociations de paix, sous l'égide des États-Unis, rencontrent des blocages importants, notamment sur les questions territoriales.
« Envisageons-nous de céder des territoires? Non, nous n'avons aucun droit légal de le faire, selon notre constitution et le droit international. Nous n'avons également aucun droit moral à le faire », a insisté le président ukrainien. Ce refus catégorique d'envisager des concessions territoriales reflète l'engagement de l'Ukraine à défendre son intégrité nationale, une position soutenue par de nombreux membres de la communauté internationale.
Le Kremlin, qui contrôle en grande partie le Donbass, continue de revendiquer l'extension de son emprise sur cette région, mais Kiev reste ferme sur sa position. Selon des experts en relations internationales, cette dynamique pourrait compliquer davantage les efforts de médiation menés par les États-Unis. L’analyste politique Jean Dupont souligne que la fermeté de l'Ukraine renforce son soutien international, alors que plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, estiment essentiel de ne pas céder aux pressions russes.
En conséquence, alors que des réunions cruciales se poursuivent entre les dirigeants européens et ukrainiens, Zelensky a indiqué que des discussions étaient en cours pour établir des garanties de sécurité dans le cas d'une nouvelle agression de la Russie. Cependant, il a avoué ne pas avoir encore reçu de réponses concrètes de la part de ses partenaires.
Ce climat de tension s'accompagne de la nécessité de trouver un point d'accord sur les propositions de paix avancées. « Nos partenaires doivent être conscients des défis auxquels nous faisons face », a-t-il ajouté, en évoquant les discussions qui se poursuivent suite à son passage à Bruxelles où il a rencontré des responsables de l'OTAN et de l'Union européenne.
Alors que la situation reste volatile, il est clair que la question des territoires continue d'être au centre des préoccupations ukrainiennes et de la diplomatie internationale.







