La période des fêtes n’a pas été joyeuse pour les locataires d'un HLM de la rue de la Dacterie à Laval. Depuis le 25 décembre, ces familles endurent des températures inférieures à quinze degrés dans leur logement, faute de chauffage central. Raymond, qui habite dans cet immeuble depuis cinquante ans avec son épouse, témoigne : "Mes enfants ont les mains et les pieds congelés." Les circonstances sont d'autant plus désolantes en plein hiver, où les températures n'invitent guère à la gaité.
Éprouvé par cette situation, Raymond déclare : "Je paye 48,67 euros de provision de charges pour le chauffage depuis 1976, et ne pas avoir de chauffage me semble inacceptable." Malgré ses tentatives de contacter Mayenne Habitat, le bailleur social, il se retrouve dans un tunnel de musique d'attente, sans aucune réponse. "Au bout de neuf appels, je raccroche", confie-t-il, exaspéré.
Sa voisine, Caroline, chausse une doudoune pour descendre. Mère de trois jeunes enfants, elle dit : "On se regroupe à cinq dans le lit pour se réchauffer. J'ai même dû allumer le four pour créer un peu de chaleur." Les conditions sont d'autant plus préoccupantes durant la période des fêtes, rendant l'absence de communication avec le bailleur d'autant plus frustrante.
Pour élever légèrement la température chez eux, Raymond et son épouse ont eu recours à un chauffage d’appoint emprunté à leur fils, mais cela entraîne des coûts supplémentaires : "Cela va nous coûter cher", explique-t-il, tout en espérant une réaction rapide de Mayenne Habitat. Ce dernier peine à maintenir sa maison à une température supportable, atteignant parfois timidement 18 degrés dans le salon.
Les résidents ne savent plus comment faire entendre leur voix. Contacté par ici.fr, Mayenne Habitat n'a pas encore répondu aux sollicitations concernant la situation alarmante de ces locataires. Dans ce contexte, les experts soulignent l'importance d'une gestion rapide et efficace des urgences en matière de logement social, en Afrique, comme en France, où des situations similaires ont pu être observées. Il est crucial que les bailleurs prennent conscience des implications humaines que peuvent engendrer leur inaction.







