À partir du 30 décembre, la Chine a annoncé des exercices militaires d'une ampleur considérable dans les eaux et l'espace aérien entourant Taïwan, avec des tirs à munitions réelles prévus dans plusieurs zones maritimes. Selon Pékin, ces manœuvres sont destinées à envoyer un « avertissement » aux partisans de l'indépendance taïwanaise.
Le colonel-major Shi Yi, porte-parole du Commandement des zones orientales de l'Armée populaire de libération (APL), a indiqué que ces exercices, nommés Mission Justice 2025, mobiliseront les forces terrestres, navales, aériennes et de missile de l'APL. Dans un communiqué, il a précisé : « Il est conseillé à tout navire ou avion non concerné de ne pas pénétrer dans les zones affectées. »
Taïwan, de son côté, a fermement condamné ce qu'elle considère comme des « intimidations militaires » de la part de la Chine et a annoncé le déploiement de ses propres forces pour répondre à cette escalade. Le climat tendu entre les deux pays reflète des préoccupations globales croissantes concernant la sécurité régionale, exacerbées par les ventes d'armes américaines à Taïwan.
Ces exercices surviennent également à un moment crucial, étant donné les récentes déclarations du Japon, qui a laissé entendre qu'il pourrait soutenir Taïwan dans un éventuel conflit armé. Les experts, comme l'analyste militaire Marc Julienne du Institut français des relations internationales, notent que cette démonstration de force n'est pas seulement une question de souveraineté, mais aussi un défi ouvert à ceux qui contestent la stratégie de Pékin dans la région.
Les communautés internationales surveillent de près ces événements, car tout incident pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité en Asie-Pacifique. En effet, les tensions entre Pékin et Tokyo ainsi que d'autres nations, ajoutent une couche complexe à cette situation déjà délicate.







