Beaucoup se sont déjà demandé pourquoi le chiffre 4 est parfois représenté par 'IIII' sur les cadrans des horloges et des montres, alors qu’il pourrait être simplement écrit 'IV'. Cette question a suscité la curiosité de nombreux amateurs d’horlogerie et de passionnés d’histoire.
À l'origine, l'écriture 'IIII' trouve ses racines dans l'Antiquité. Les Égyptiens et les Romains utilisaient cette formule avant que 'IV' ne devienne la norme au XVe siècle, époque à laquelle cette notation a commencé à circuler parmi les érudits et les artisans. Selon certains experts, comme ceux cités par le magazine Ça m’intéresse, cette écriture présente des avantages esthétiques et pratiques.
Des raisons pratiques et esthétiques
Pratiquement, utiliser 'IIII' permet d’éviter toute confusion entre 'IV' (4) et 'VI' (6), particulièrement sur les cadrans où les chiffres sont souvent disposés de manière à créer un reflet inversé. En conservant quatre bâtons, le design devient plus harmonieux, équilibrant de manière esthétique les chiffres sur le cadran, comme l’a précisé la marque d'horlogerie Avenue Gousset sur son site. « L'utilisation de 'IIII' maintient une symétrie visuelle, indispensable à l'élégance du cadran », affirment-ils.
Les horlogers privilégient cette notation pour garantir une lecture facile de l'heure, surtout pour ceux qui ont des problèmes de vue. Une horlogère anonyme dans le journal Ouest-France a également souligné que « l'approche traditionnelle contribue à une meilleure lisibilité ».
En somme, la forme 'IIII' sur les cadrans des montres n’est pas simplement une curiosité esthétique : elle englobe un ensemble de facteurs liés à la culture horlogère, à l’histoire, ainsi qu'à la praticité. Ainsi, cette écriture pourrait bien être le reflet d’une autre époque, tout en préservant son utilité dans notre monde contemporain. D'autres hypothèses persistent quant à cette question, mais celles-ci restent les plus acceptées parmi les experts.







