Dans une vidéo partagée ce lundi 15 décembre, Brigitte Macron a exprimé ses regrets concernant ses commentaires à l’encontre des féministes qui avaient perturbé le spectacle de l'humoriste Ary Abittan. Elle a déclaré se sentir « désolée d’avoir blessé les femmes victimes » de violences, mais sans adresser directement d'excuses aux militantes visées. Cette situation survient après avoir traité ces femmes de « sales connes » lors d’un échange privé, provoquant ainsi une vive controverse.
Depuis le 7 décembre, les déclarations de la première dame ont suscité un débat intense sur son discours. Selon Libération, après un silence prolongé, elle a affirmé que ses paroles étaient destinées à un petit groupe. « Mes propos n’étaient absolument pas destinés à être publics », a-t-elle précisé, reculant sur le cadre de ses déclarations. Elle a ajouté qu’elle n’aurait pas utilisé ces termes en public, et qu’elle ne s’était pas aperçue qu’une caméra filmait derrière elle.
Les experts et défenseurs des droits des femmes ont été partagés sur ses excuses. Certains applaudissent le fait qu’elle reconnaisse avoir pu blesser des victimes, tandis que d'autres trouvent que son refus de s'excuser directement aux féministes est problématique. Judith, militante féministe, a déclaré : « Ses mots montrent un manque de compréhension de notre combat ». Ce point de vue est partagé par de nombreuses voix qui estiment que la première dame, malgré son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes, devrait être plus attentive à ses propos.
Brigitte Macron a soutenu que son engagement envers la cause féministe est constant, indiquant que « depuis plus de huit ans, la cause des femmes est son combat numéro un ». Elle a également récemment visité des lieux comme La Maison des Femmes de Saint-Denis, renforçant ainsi son soutien aux initiatives en faveur des droits des femmes en France.
Dans ses commentaires, la première dame a également critiqué les actes de censure, affirmant que ceux qui interrompent des spectacles ne sont pas des juges. Elle a souligné l'importance de la liberté d'expression dans la culture. En fin de compte, son discours reste complexe, naviguant entre un engagement sincère et des faux pas qui suscitent le débat.







