La France traverse une période d'incertitude budgétaire après le rejet de la loi de finances pour 2026, un événement qui a laissé le pays dans une impasse. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a déclaré ce dimanche que le gouvernement doit impérativement établir un "vrai budget" d'ici à la fin janvier. En effet, elle souligne que l'heure est à la responsabilité politique et à la concertation, non à la division.
Elle a rappelé que la création d'un budget nécessite un compromis, citant en exemple le récent vote sur le budget de la sécurité sociale, qui avait été adopté avec une majorité de seulement treize voix. "Chaque acteur politique doit comprendre que ce moment n'est pas un enjeu électoral", a-t-elle ajouté lors d'une interview sur BFMTV.
Concernant les mesures nécessaires pour pallier le manque de budget, le gouvernement envisage une "loi spéciale" qui ne serait qu'un "service minimum", comprenant notamment la suspension de plusieurs dispositifs, comme MaPrimeRenov, à compter du 1er janvier. Les citoyens attendent des actions concrètes face aux enjeux cruciaux tels que le logement, la défense, et la lutte contre la criminalité.
Pour discuter des solutions possibles, le Premier ministre Sébastien Lecornu recevra des responsables politiques lundi. Ces consultations visent à établir un dialogue constructif pour sortir de cette crise budgétaire. Ceci fait écho aux craintes exprimées par des experts qui préviennent que sans action rapide, les Français pourraient se détourner vers des alternatives considérées comme extrêmes.
"Nous ne pouvons pas déclarer que cette année sera une année de pause", a insisté de Montchalin. Chaque décision prise à ce stade aura un impact considérable sur l'avenir économique et social du pays. L'opinion publique et les acteurs économiques suivent de très près ces développements. Comme l'a rapporté le Monde, l'urgence d'agir est maintenant plus que jamais palpable.







