L'administration Trump a récemment présenté une initiative ambitieuse connue sous le nom de « Project Sunrise », un plan de reconstruction de la bande de Gaza qui ambitionne de transformer cette région dévastée en une métropole moderne. Selon des sources telles que le Wall Street Journal, cette opération pourrait nécessiter un investissement de 112 milliards de dollars sur plus de dix ans.
Le projet est piloté par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, en collaboration avec Steve Witkoff, un émissaire spécial pour le Moyen-Orient. Pour inciter les pays et les investisseurs à s'engager, les États-Unis prévoient de financer jusqu'à 20 % des coûts du projet.
Une feuille de route en plusieurs phases
La mise en œuvre de ce projet se déroulera en plusieurs étapes. La phase initiale inclura le déblayage des ruines, la neutralisation des explosifs et la destruction des tunnels du Hamas. Pendant ce temps, les résidents seraient logés dans des infrastructures temporaires équipées de soins médicaux d'urgence, comme des hôpitaux de campagne.
Dans un second temps, le projet visera à établir des infrastructures durables, incluant des écoles, des hôpitaux et des logements. Une des initiatives majeures consiste à bâtir plus de 100 000 logements dans une nouvelle ville administrative nommée « New Rafah ». À long terme, les initiateurs espèrent encourager l’autonomie économique de Gaza, tirant parti des 70 % de son littoral pour générer des milliards de dollars en retombées économiques, comme le souligne un rapport du Valeurs Actuelles.
Des défis politiques à surmonter
Cependant, un obstacle majeur reste à surmonter : la démilitarisation complète du Hamas. Sans cette condition préalable, le lancement du « Project Sunrise » demeure incertain. Dans un contexte où le climat politique est fragile et le cessez-le-feu précaire, cette exigence pourrait complexifier les négociations, comme l'indique le site Le Monde.
Malgré ces défis, les États-Unis ont déjà partagé les grandes lignes du projet avec plusieurs investisseurs, notamment la Turquie et l'Égypte. Des experts en politique moyen-orientale soulignent que la réussite de ce projet dépendra non seulement de la coopération internationale, mais aussi d'un engagement authentique à la paix et à la stabilité dans la région.
Alors que l'espoir d'un avenir meilleur pour Gaza émerge grâce à ce plan, le chemin vers cette transformation est semé d'embûches nécessitant des efforts concertés des parties prenantes.







