Lors d'une récente déambulation dans le 5e arrondissement, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann a livré une réflexion poignante sur l'état actuel de la politique française, en particulier à Paris, à l'approche des élections municipales de 2026. Il a catégoriquement dénoncé ce qu'il appelle un « rapport à la politique fait de violence et de brutalité », attribuant cette tendance à une montée du trumpisme induite par certains de ses adversaires.
Glucksmann a mis en avant l'importance de choisir entre « le progrès et le trumpisme conservateur ». Au fil de ses déclarations, il a insisté sur le fait que « la démocratie se dégrade, encouragée par des discours de plus en plus agressifs ». Ces propos interviennent alors qu'il se positionne aux côtés de son collègue, Emmanuel Grégoire, candidat socialiste à la mairie de Paris, chargé de former une coalition de gauche en vue de l'élection.
Emmanuel Grégoire a également souligné que cette campagne serait marquée par « un choc de projets », en réponse directe à la candidature de Rachida Dati, ex-maire du 7e arrondissement soutenue par Les Républicains et le MoDem. Dati, qui avait échoué lors des élections à la mairie de Paris en 2020, est considérée par certains comme un candidat à surveiller.
En développant une collaboration inédite, Glucksmann et Grégoire cherchent à favoriser une dynamique d’unité à gauche, ayant récemment conclu un accord avec le Parti communiste, Place publique et les Écologistes. Cette alliance vise plutôt un projet collectif, même si Emmanuel Grégoire lui-même a admis avoir des désaccords avec ses partenaires, une position qui témoigne d'un désir d’innovation au sein d’une gauche souvent fracturée.
Pour Glucksmann, il est crucial de « montrer qu’il existe une autre façon de faire de la politique ». Dans un climat où les réseaux sociaux dominent le discours public, il appelle à un engagement positif, loin des tactiques polémiques. Cette vision est soutenue par plusieurs analystes politiques qui soulignent l'importance d'une telle approche face à une compétition de plus en plus rude.
Le défi qui attend cette coalition de gauche à l’élection de 2026 sera de prouver sa capacité à rassembler et à porter un projet innovant qui pourra séduire une audience parisienne à la recherche de changement et de réelles alternatives.







