Brigitte Macron, Première dame de France, a exprimé des regrets suite à ses récentes déclarations à l'encontre de militantes féministes, qu'elle a qualifiées de « sales connes » lors d'une conversation privée. Dans une interview accordée à Brut, elle a déclaré : « Je suis désolée si j'ai blessé les femmes victimes ».
Elle a rappelé que ces mots étaient destinés à un cercle restreint et qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'ils soient rendus publics. « Je n'ai pas vu qu'il y avait quelqu'un derrière moi qui filmait », a-t-elle ajouté, soulignant la nature informelle de l'échange. Malgré cela, elle a précisé qu'elle ne regrettait pas véritablement ses propos, affirmant qu'elle avait le droit de s'exprimer en privé.
« J'avais besoin de rassurer Ary Abittan, un ami accusé de viol, ce qui était peut-être maladroit », a-t-elle commenté. Elle a également souligné qu'il est inacceptable d'interrompre une performance artistique : « Qu'est-ce que cette censure sur les artistes ? Nous ne sommes pas des juges ».
Cette polémique a suscité de vives réactions dans les médias et les réseaux sociaux. De nombreux observateurs ont souligné la nécessité d'une réflexion plus profonde sur les discours entourant la violence à l'égard des femmes et surtout la manière dont ils sont utilisés par des figures publiques. L'analyse des experts souligne que des termes comme ceux utilisés par Macron peuvent banaliser la souffrance des victimes et minimiser les enjeux de soutien aux femmes en difficulté.
Des journalistes de France 24 ont rapporté des appels à plus de responsabilité de la part des personnalités publiques, alors que les discussions sur le féminisme gagnent en importance dans le débat sociétal. Selon des spécialistes en communication, des discours aussi polémiques peuvent nuire à la crédibilité des élus et des figures publiques qui prétendent défendre les droits des femmes. Cette situation appelle à une prise de conscience collective sur l'impact du langage employé par ceux qui occupent des positions d'influence.
Au milieu de cette controverse, la Première dame insiste sur le fait qu'elle pense avant tout aux femmes victimes et que ces discussions devraient être orientées vers leur soutien authentique, reflet d'une société en quête de justice et de respect.







