Les préoccupations des Français concernant le logement sont aujourd'hui au cœur des débats, comme l'indique le baromètre Odoxa-Nexity-BFM-Capital. Alors que les élections municipales approchent, les citoyens portent un regard critique sur les promesses de leurs élus.
Le logement représente le premier poste de dépenses des ménages français, atteignant près de 700 € par mois en moyenne. Cette situation a suscité des inquiétudes croissantes, révélant que 70 % des personnes interrogées estiment qu'il est difficile de se loger dans leur commune, en particulier pour les jeunes actifs et les étudiants. Des statistiques similaires ont été rapportées par Le Figaro, qui souligne l'urgence d'action dans ce domaine.
Un enjeu essentiel pour les élections municipales
Avec 72 % des Français réclamant une augmentation du nombre de logements disponibles, la question du logement est devenue un enjeu central des prochaines élections municipales. Contrairement au passé, où les maires étaient jugés sur leur capacité à bâtir, l’orientation actuelle vise à répondre aux besoins locaux en matière de logement.
La taxe foncière : une épine dans le pied des candidats
Les sondages révèlent également que les électeurs ne souhaitent pas voir les taxes foncières, ni les droits de mutation, augmenter. Ces impôts constituent des ressources cruciale pour les communes, mais 56 % des Français déclarent qu'ils voteraient contre une liste ayant prévu d'en accroître le montant. Cette information a été reprise par France 24, qui alerte sur les risques pour les futurs candidats.
Expulsions et incitations : des mesures controversées
Sur le plan des politiques d'expulsion, 80 % des propriétaires et 64 % des locataires soutiennent des mesures facilitant l'expulsion des mauvais payeurs. Des propositions allant dans ce sens pourraient rapidement devenir un sujet de controverse. Cependant, une majorité des Français, soit 65 %, est favorable à des avantages fiscaux pour les propriétaires qui mettent leurs biens en location longue durée, plutôt que sur des plateformes temporaires comme Airbnb, qui aggravent la crise du logement dans les zones touristiques.
Renouvellement des aides à la rénovation énergétique
Enfin, les dispositifs d'aide à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov’, restent une préoccupation majeure. 68 % des sondés souhaitent un renforcement de ces aides, particulièrement pour les ménages les plus vulnérables. Alors que le dispositif a été restreint en 2025 pour réduire la dette publique, le besoin d'un soutien accru semble impératif selon des experts du secteur, comme l'indiquent les analyses de BFM Business.
À l'heure où les maires se préparent à se présenter devant les électeurs, il reste à voir si ces attentes seront prises en compte. Les prochaines semaines seront déterminantes pour déterminer si les enjeux du logement seront véritablement au cœur des programmes électoraux.







