Quatre mois de prison avec sursis requis pour deux policiers municipaux à Tours
Le 18 décembre 2025, lors d'une audience, le parquet a requis quatre mois de prison avec sursis à l'encontre de deux agents de police municipale de Tours, impliqués dans des incidents violents durant une interpellation survenue en mai 2025.
Principalement, l'audience s'est attachée à dénouer les incohérences entre les témoignages des différents protagonistes. Les deux policiers, un chef de service et un gardien-brigadier, sont apparus avoir perdu le contrôle des événements survenus le 16 mai, rue de Bordeaux.
Une interpellation musclée et des accusations de violences
Dans cette affaire, un jeune homme de 22 ans, appréhendé vers 3h30 après une infraction à vélo, a dénoncé des violences physiques et verbales à son encontre. Selon sa plainte, un des trois policiers intervenants serait impliqué dans une arrestation qualifiée de musclée, le plaignant évoquant des coups de poing au visage.
Les accusations ont été en partie corroborées par des images provenant de la caméra-piéton d'un des agents ainsi que par une vidéo réalisée par le plaignant, ces éléments ayant été projetés lors de l'audience. Ces preuves visuelles soulèvent des questions cruciales sur l'usage de la force par les forces de l'ordre.
Les deux fonctionnaires, placés sous contrôle judiciaire depuis le 1er octobre, ont été suspendus par la municipalité en attendant l'issue de leur procès. D'après le quotidien *La Nouvelle République*, ce type d'incident suscite un débat plus large sur la légitimité des interventions policières dans un contexte où les violences policières sont de plus en plus dénoncées.
La décision finale du tribunal est attendue pour le 29 janvier 2026, tandis que des organisations de défense des droits de l'homme appellent à une réflexion sur les pratiques policières et le traitement des jeunes lors d'interpellations.







