Les entreprises du Loir-et-Cher réclament une réduction de la pression fiscale

Les patrons du Loir-et-Cher s'expriment sur l'impact des impôts sur leurs investissements.
Les entreprises du Loir-et-Cher réclament une réduction de la pression fiscale
Pierre-Axel Parodat et Ulrich Thomir, respectivement président et délégué général du Medef 41, attendent que l’entreprise soit remise au cœur des préoccupations de l’État. © (Photo NR, Jérôme Dutac)

Une réaction furieuse face à l'impôt

Le Medef 41, en collaboration avec plusieurs organisations professionnelles, a récemment partagé son ras-le-bol concernant le lourd fardeau fiscal pesant sur les entreprises du Loir-et-Cher. Dans le cadre de leur campagne #L’ImpôtCNous, ils alertent les autorités sur les dangers d’une taxation excessive, affirmant que « les entreprises ne doivent pas être traitées comme des vaches à lait ».

Pierre-Axel Parodat, président du Medef 41, souligne la nécessité d’une réforme pour alléger la fiscalité, soulignant que « l’objectif est de libérer des ressources pour investir ». Les entreprises, selon lui, souhaitent contribuer, mais le système actuel les freine dans leur développement. Parodat a notamment mis en avant la taxe mobilité régionale prévue pour entrer en vigueur en janvier 2026, redoutant qu'elle n'ait pas de retombées positives pour l’économie.

Des investissements freinés par un climat incertain

Alors que la croissance stagne en France, Parodat avance que l'inaction des politiques jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 pourrait encore handicaper les entreprises. « Les investissements en équipements et en personnel sont actuellement ralentis », constate-t-il. Ulrich Thomir, délégué général du Medef 41, abonde dans ce sens en affirmant que « des normes de plus en plus contraignantes et une concurrence déloyale en matière de coût du travail » compliquent la situation des entreprises françaises.

Les acteurs économiques s'inquiètent également de l'avenir des retraites, interrogeant la durabilité du système avec une population active décroissante. « Qui s’occupera de payer les pensions des générations futures ? », s'interroge Parodat, en soulignant que d'autres pays européens permettent de travailler au-delà de 60 ans grâce à une amélioration des conditions de travail.

« Les initiatives de toutes les entreprises du secteur privé montrent un exemple que l'État devrait suivre : investir dans l'efficacité plutôt que dans le fonctionnement », conclut Thomir. Le besoin d'une réforme en profondeur pour soutenir l’économie n’a jamais été aussi pressant.

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