À Angers, le marché de Noël qui s'est installé place Molière pour sa deuxième édition, connaît des fortunes obscures. Après un précédent échec retentissant, cette nouvelle tentative semble également peiner à s'imposer, exposant ainsi les difficultés des commerçants locaux.
« La semaine, il n’y a personne », déplore Enola, vendeuse en charcuterie, qui exprime son inquiétude face à la faible affluence. « Même avec un travail acharné, les clients se font rares », ajoute-t-elle. Au sein de cet espace restreint composé de huit chalets et d'un chapiteau, des commerçants, bien souvent artisans, voient leurs efforts réduits à néant.
Avec l'absence de visiteurs, conjuguée à des conditions sanitaires instables et des intempéries, la situation devient de plus en plus inquiétante. Romain, un saisonnier présent depuis plusieurs années sur le marché, témoigne que « le marché du Ralliement attirait bien plus de monde », et que cette situation actuelle est à la limite du supportable.
Des voix s'élèvent pour demander une meilleure organisation et des emplacements plus stratégiques, car ils croient fermement au potentiel d'un marché de Noël dynamique, capable de ravir les habitants comme les visiteurs. Une étude de *France 3* souligne d'ailleurs que de nombreuses régions font face aux mêmes problématiques, mettant en lumière la nécessité d'une redéfinition des événements de fin d'année.
En attendant, les commerçants continuent d'espérer qu'une augmentation du nombre de visiteurs relève le défi, car le succès de ces marchés revêt une importance cruciale pour l'économie locale et permet de soutenir les artisans qui peinent à vivre de leur activité. Il est donc urgent pour les organisateurs de repenser l'approche pour éveiller l'intérêt de la clientèle.







