Une nouvelle encourageante pour les employés de Brandt à Orléans : un industriel français, ayant une bonne connaissance du secteur, prévoit un projet de reprise pour l'usine. Cela survient après l'annonce de la liquidation judiciaire du groupe d'électroménager déclarée mi-décembre. La mairie d'Orléans a annoncé cette initiative qui pourrait préserver près de 350 emplois à Saint-Jean-de-la-Ruelle.
Le communiqué d'Orléans Métropole, rapporté par des médias locaux tels que Le Parisien, souligne que ce repreneur potentiel est doté d'une expérience significative tant au niveau national qu'international. Le projet se concentre sur la réindustrialisation du site, la sauvegarde de l'identité des marques et la possibilité de réintégrer un bon nombre de salariés.
Le maire d'Orléans, Serge Grouard, a longtemps œuvré pour la sauvegarde de ce site historique de l'industrie française, et espère une solution pérenne. Selon ce dernier : "Nous avons été mobilisés sans relâche pour éviter la disparition de cette entité qui est vitale pour notre communauté."
Au moment de la liquidation, la justice avait pourtant rejeté un projet de société coopérative, soutenu par une partie des salariés et le groupe Revive, qui promettait de maintenir au moins 370 postes, ainsi que la continuité des marques comme Vedette et De Dietrich. L'État et d'autres collectivités étaient prêts à investir environ 20 millions d'euros pour assurer la survie de ces emplois, mais cela n'a pas suffi.
Le ministère de l'Économie, pour sa part, a réitéré son engagement à mener des consultations avec les élus et des repreneurs potentiels pour garantir un projet robuste et durable. "Nous devons nous assurer que nous prenons la meilleure décision, sans nous précipiter", a déclaré un représentant du ministère. Un appel d'offres pour la reprise de l'usine est formellement prévu pour le mois de janvier.
Alors que des discussions sur l'avenir de Brandt se poursuivent, des expertises industrielles estiment qu'une renaissance dans ce secteur reste envisageable, même si cela ne doit pas nécessairement se limiter à l'électroménager. La situation demeure donc ouverte, et les attentes sont grandes quant à l'annonce prévue mercredi qui pourrait définir un nouveau chapitre pour cette ancienne gloire du made in France.







