Ce lundi soir, une figure emblématique de la politique parisienne, Bertrand Delanoë, ancien maire de la capitale, a fait une apparition remarquée au lancement du comité de soutien à la réélection d'Ariel Weil, l'édile socialiste de Paris-Centre. Bien que sa présence soit rare ces dernières années, il a clairement exprimé son intention de s'engager totalement dans la campagne des prochaines municipales de mars 2026.
Lors de cet événement, Delanoë a souhaité être « aux côtés d'Emmanuel Grégoire », la tête de liste du Parti Socialiste (PS) pour Paris, marquant ainsi un tournant significatif par rapport à sa relative discrétion lors de la campagne de 2020, où il n'avait pas apporté un soutien fort à Anne Hidalgo, alors maire sortante.
À l'approche des élections, Delanoë a tenu à prévenir que ce scrutin « n’était pas gagné d’avance », et a affirmé avec lucidité que « si nous sommes faibles, nous perdrons ». Dans un contexte où Rachida Dati, candidate Les Républicains, est actuellement placée en tête des sondages, son message a une résonance particulière. Selon un sondage récent de Le Figaro, Dati semble capter une large part de l'électorat, ce qui rend la compétition encore plus féroce.
Lors de son discours, Delanoë a souligné que le combat à mener est basé sur des valeurs et des vérités fondamentales. Ariel Weil a, quant à lui, exprimé son souhait de ne pas s'allier avec la France Insoumise (LFI) au second tour, affirmant qu'il préfère que le PS perde plutôt qu'il s'allie avec LFI. Cette position a été saluée par plusieurs analystes politiques qui estiment que conserver une ligne claire peut séduire l'électorat traditionnel du parti.
En somme, cette mobilisation affichée par Delanoë au côté de Grégoire et Weil pourrait bien redynamiser le PS à Paris, mais aussi représenter un défi de taille face à des adversaires redoutables. Pour des informations et analyses supplémentaires, consultez Le Figaro et d'autres médias reconnus.







