Dans une récente intervention sur CNews et Europe 1, Charles Rodwell, député du parti Agir et fervent défenseur des réformes économiques, a lancé un appel audacieux : « Pour préserver la France, il est impératif de réduire l'immigration. » Cette déclaration marque un tournant significatif dans les discours autour de la question migratoire et incarne une rupture avec le précédent consensus du gouvernement macroniste, souvent qualifié de "en même temps".
Rodwell a plaidé en faveur d'une « immigration choisie, significativement diminuée, orientée seulement vers les besoins du marché du travail français ». Il pointe du doigt les difficultés croissantes rencontrées par l'économie et les services publics, évoquant des impactsnéfastes sur l'éducation nationale et la gestion des ressources des collectivités. Ce postulant à un changement de cap se double d'une analyse lucide sur les accords de 1968 entre la France et l'Algérie, jugés trop coûteux par le député.
« Les deux milliards d'euros que ces accords engendrent chaque année pèsent lourd sur notre budget », a-t-il souligné, tout en proposant de réexaminer le statut particulier des Algériens en matière de circulation et de séjour. Il est soutenu par plusieurs économistes qui estiment que cette révision pourrait permettre à la France de mieux gérer ses ressources et de redéployer ses efforts vers des politiques migratoires plus adaptées.
Ce changement de discours ne doit pas faire oublier les autres réussites du gouvernement, ainsi que Rodwell l'a rappelé. « Sur le plan économique et européen, le bilan est solide, surtout en ce qui concerne l’Europe de la défense et les investissements industriels », a-t-il affirmé. Pourtant, le besoin d'une « révolution idéologique » s'avère désormais urgent, selon lui, tant pour la sécurité que pour les questions migratoires.
Plusieurs figures politiques, dont l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, ont également évoqué ces mutations nécessaires, soulignant que la priorité accordée à l'immigration ne peut pas être soumise à des compromis.
Alors que la France se trouve à un carrefour, Rodwell rappelle à quel point les choix politiques actuels détermineront l'avenir des institutions et des services qui structurent la nation. Les experts en politique migratoire s'interrogent : cette nouvelle approche pourrait-elle réellement redéfinir le paysage français ? Seul l'avenir répondra à cette question cruciale.







