À quelques années de l'élection présidentielle de 2027, les noms de plusieurs personnalités issues du monde du divertissement et du sport circulent, mais peu semblent susciter l'enthousiasme des électeurs. Patrick Sébastien, Cyril Hanouna, Teddy Riner et Michel-Edouard Leclerc, bien que souvent mentionnés, pourraient bien être en quête de légitimité politique.
Patrick Sébastien a récemment ouvert une adresse email pour solliciter des suggestions de la part des citoyens sur la façon de "renverser la table". Teddy Riner, le célèbre judoka, a lui-même indiqué que s'il envisageait une carrière en politique, ce ne serait que pour assumer un rôle transformateur. De son côté, Cyril Hanouna a laissé planer le mystère autour de ses ambitions, tandis que le nom de Michel-Edouard Leclerc resurgit fréquemment dans les discussions politiques.
Pour évaluer l'impact potentiel de ces candidatures, l'institut de sondage Verian a réalisé une étude pour la revue L'Hémicycle. Les résultats indiquent que Teddy Riner aurait le meilleur score, avec seulement 3 % d'intentions de vote, suivi par Patrick Sébastien et Michel-Edouard Leclerc, tous deux à 2 %. Cyril Hanouna, malgré ses succès d'audience, plafonnerait à 1 %.
Ce sondage met en lumière une réalité : la tentation du candidat outsider, souvent perçu comme un "clown" par une partie de l'électorat, n'exerce qu'un attrait limité. Selon la revue L'Hémicycle, cette approche semble rebuter les électeurs traditionnels et indique un besoin de sérieux et de crédibilité.
Dans une autre dynamique, Jordan Bardella, le leader du Rassemblement national, caracole en tête des intentions de vote avec 35,5 à 36,5 %. Suivent Edouard Philippe avec 16,5 à 17 % et Raphaël Glucksman à 11,5 à 13 %. Ces résultats révèlent un paysage politique en évolution où les figures établies continuent de dominer, tandis que les candidats issus du milieu du showbiz peinent à rallier le soutien populaire.
Alors que l'élection présidentielle approche, les sondages et les perceptions des candidats évolueront, mais ce premier indicateur d'opinion suggère que les Français privilégient la substance et l'expérience à la simple notoriété.







