La bande de Gaza est frappée par des pluies diluviennes, faisant au moins 13 victimes, dont trois enfants, en raison d'une hypothermie tragique. Ce bilan alarmant a été rapporté par la Défense civile locale, qui opère sous l'autorité du Hamas.
Depuis mercredi, la tempête Byron a causé des destructions considérables, réduisant à néant de nombreuses tentes et abris de fortune. Les habitants, déjà fortement touchés par des années de conflit avec Israël, voient leur détresse s'intensifier.
Les secours ont été mobilisés suite à l'effondrement de plusieurs habitations, entraînant la mort de six personnes dans la ville de Bir al-Naja. Les quatre autres victimes sont décédées dans des incidents distincts liés à la violence des intempéries.
A Gaza-ville, l'hôpital Al-Chifa a confirmé la mort de Hadil Al-Masri, une fillette de neuf ans, et de Taim Al-Khawaja, quelques mois seulement. Le camp de tentes d'Al-Mawassi a également enregistré la mort de Rahaf Abou Jazar, âgée de huit mois. Les témoignages des habitants sont bouleversants : Oumm Mouhammad Jouda souligne que sa famille dort sur un matelas trempé, tandis que Saif Ayman, 17 ans, décrit le manque cruel de couvertures et de vêtements secs.
Quatre semaines après un cessez-le-feu partiel entre Israël et le Hamas, la situation humanitaire demeure précaire. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé de vives inquiétudes concernant les milliers de familles vivant dans des zones à faibles altitudes et vulnérables aux eaux stagnantes. Ces conditions pourraient entraîner une augmentation des infections respiratoires aiguës, prévient l'OMS dans un communiqué récent.
La complexité de la crise humanitaire, exacerbée par le manque d'infrastructures adaptées, appelle à un soutien urgent. Les efforts d'aide ont été complétés par des organisations locales, mais restent largement insuffisants en regard des besoins croissants de la population.
Ces événements tragiques soulignent l'urgence d'une aide humanitaire accrue et d'une attention internationale renouvelée sur la situation de Gaza. La voix de ses habitants, à la recherche d'un futur meilleur, ne doit pas être ignorée.







