La Thaïlande a déclaré la poursuite de ses opérations militaires contre le Cambodge, malgré les assurances du président américain Donald Trump concernant un cessez-le-feu. Anutin Charnvirakul, Premier ministre thaïlandais, a précisé sur les réseaux sociaux que les actions militaires ne cesseraient pas tant que la souveraineté et la sécurité de la nation ne seraient pas garanties.
Des révélations de sources militaires thaïlandaises indiquent que des frappes ont été effectuées à l’aube sur des infrastructures cambodgiennes. Des avions de chasse auraient ciblé des ponts, utilisés, selon les autorités thaïlandaises, pour le transport d’armements. Selon le porte-parole de l'armée de l'air, les frappes ont été menées avec précision afin de protéger les civils, ajoutant : "Nous faisons de notre mieux pour minimiser les dommages collatéraux." Ces attaques ont été confirmées par des hauts responsables militaires, cités par le journal Le Monde.
Du côté cambodgien, le ministre de la Défense a déclaré que ces frappes avaient ciblé également des zones civiles, augmentant ainsi les tensions. Pendant ce temps, des milliers de réfugiés fuient les zones frontalières, provoquant un exode de plus de 500 000 personnes des deux côtés, comme rapporté par BBC News.
Ce regain de violence survient à un moment où les deux nations s'accusent mutuellement d'agression, alors que les accords de paix sont remis en question. La situation est d'autant plus préoccupante qu'elle résulte d'un conflit territorial qui persiste depuis des décennies. Lors de son intervention, Donald Trump a exprimé sa préoccupation et a appelé les deux dirigeants à s'engager vers la paix, soulignant l'importance du dialogue dans la résolution de leurs différends.
Les experts en relations internationales s’accordent à dire que la situation pourrait rapidement dégénérer si aucune solution rapide n'est trouvée. "Il est crucial que ces accords de paix soient respectés, car le conflit pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble de la région", a commenté un analyste basé à Bangkok, cité par Reuters.
Alors que les deux côtés continuent de s’affronter, les appels à la paix se multiplient, et la communauté internationale scrute attentivement l'évolution de cette crise.







