La lutte acharnée du Salvador contre les gangs continue de faire des vagues. Récemment, le pays a condamné 248 membres de la tristement célèbre 'Mara Salvatrucha' à des peines d'emprisonnement s'élevant à plusieurs siècles. Parmi eux, Marvin Abel Hernandez Palacios a reçu la peine exceptionnelle de 1.335 ans, un cas sans précédent qui attire l'attention des médias internationaux.
Cette décision a été annoncée par les autorités judiciaires salvadoriennes, qui ont précisé que les crimes pour lesquels ces individus ont été condamnés avaient été commis entre 2014 et 2022. Les accusations incluent homicides, féminicides, extorsion et disparitions, des actes qui ont lourdement contribué à la violente réputation du gang.
"Il est temps que ces groupes criminels soient tenus responsables de leurs actes. Cette condamnation est un message fort", a déclaré un porte-parole du parquet.
La sanction maximale infligée à Hernandez souligne l'engagement du président Nayib Bukele envers une politique de sécurité stricte, visant à éradiquer les gangs qui ont terni le paysage social salvadorien. Selon des estimations, les gangs comme la 'Mara Salvatrucha' et le Barrio 18 ont été responsables de la mort de plus de 20 000 personnes au cours des trente dernières années.
Mais cette lutte contre la criminalité a suscité des préoccupations de la part des organisations de défense des droits humains. De nombreux groupes, tels qu'Amnesty International, signalent des abus et des violations des droits au cours des opérations policières, appelant à une réflexion sur les méthodes utilisées pour combattre ces organisations criminelles.
Les poids lourds du secteur, forts de décennies d'impunité, voient leur pouvoir contesté par une justice qui semble de plus en plus ferme. Cependant, le chemin à parcourir reste long pour instaurer un climat de paix durable.
En somme, le Salvador est à un tournant décisif de son histoire où la lutte contre la criminalité organisée pourrait redéfinir la nation à travers des décisions judiciaires impactantes, mais nécessitant un équilibre entre sécurité et respect des droits humains.







