Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a récemment souligné que le programme balistique du pays est essentiel pour assurer sa défense et dissuader toute agression. Esmaïl Baghaï, lors d'une conférence de presse à Téhéran, a insisté sur le fait que ces capacités militaires ne sont pas sujettes à des négociations. Alors qu'Israël perçoit ces missiles comme une menace directe, l'Iran insiste sur le caractère dissuasif de son armement, conçu uniquement pour protéger son espace national.
Les responsables israéliens, de leur côté, partagent de vives inquiétudes concernant l'expansion des capacités militaires de l'Iran, les qualifiant d'un facteur déstabilisant pour toute la région du Moyen-Orient. Selon le site d’information France 24, ces préoccupations ont conduit Israël à envisager des mesures préventives contre ce qu'ils considèrent comme un arsenal en pleine expansion qui menace la sécurité d'Israël.
Ce contexte de tension est exacerbé par les récentes actions militaires israéliennes qui ont fait des milliers de victimes en Iran lors de frappes ciblées. Les relations entre Téhéran et Tel-Aviv demeurent extrêmement tendues, alimentées par un passé marqué par des hostilités incessantes depuis la Révolution islamique de 1979.
Pour certains experts en relations internationales, comme le professeur Jean-Marc Chavarria à Sciences Po, la position iranienne peut être interprétée comme un acte de résistance face à l'impérialisme perçu. Toutefois, cette posture pourrait également intensifier les tensions existantes avec d'autres nations, y compris les États-Unis.
Alors que l'Iran continue d'affirmer son droit à se défendre, la communauté internationale reste partagée sur la meilleure approche à adopter face à ses ambitions militaires. En effet, la dynamique du conflit pourrait prendre un tournant significatif si des mesures de désescalade ne sont pas entreprises rapidement.







