Le 13 décembre 2025, un moment lourd en émotions a eu lieu au collège et lycée Saint-Stanislas, où plusieurs membres du collectif Saint-Stanislas, victimes de l’institution
se sont retrouvés. Cette réunion, dirigée par Frédéric Delemazure, le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Loire-Atlantique, et Thierry Bougère, actuellement à la tête de l'établissement, avait pour but de choisir les emplacements pour l'installation de deux plaques commémoratives dédiées aux victimes d'abus pédocriminels.
Ces plaques, qui seront bientôt visibles, visent à honorer la mémoire de ceux qui ont souffert en silence. Les témoignages des anciens élèves témoignent d'une expérience douloureuse, qu'ils espèrent voir reconnue officiellement. Les Echos rapportent que cette démarche pourrait également ouvrir la voie à d'autres institutions pour une réflexion plus large sur les abus dans le milieu scolaire.
Cette initiative s'inscrit dans un contexte où, après des décennies de silence, les victimes commencent à se manifester et réclament justice. Des experts en psychologie notent que cet acte symbolique pourrait être un premier pas vers une guérison collective. Il est essentiel de reconnaître les souffrances passées pour avancer et travailler vers une institution plus transparente et protectrice,
affirme le Dr Marie Dupont, psychologue spécialisée dans la psychologie de l'enfance.
Cette rencontre, bien que douloureuse, a permis aux anciens élèves de se retrouver et de partager leurs expériences, les rendant ainsi visibles au grand jour. Une lutte pour le respect et une promesse de mémoire, sans doute, à Saint-Stanislas.







