Dimanche, deux assaillants ont ouvert le feu sur la foule rassemblée pour célébrer Hanouka à Bondi Beach, à Sydney, entraînant un bilan tragique d'au moins onze morts. Cette attaque, qualifiée d'« acte terroriste » par le Premier ministre de l'État, Chris Minns, témoigne d'une montée inquiétante de l'antisémitisme en Australie.
Les forces de l'ordre, sur place rapidement, ont neutralisé l'un des tireurs, tandis que l'autre a été touché et se trouve dans un état critique, selon les autorités de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le chef de la police, Mal Lanyon, a affirmé qu'un engin explosif artisanal a été découvert dans un véhicule lié à l'un des assaillants. La police a également identifié l'un des tireurs, présumé être Naveed Akram, un résident de Bonnyrigg, à proximité.
« Cette attaque visait clairement la communauté juive à un moment de célébration et de joie », a souligné Chris Minns. Des témoins présents sur les lieux ont exprimé leur choc et leur peur après avoir vécu une scène de violence inouïe lors d'un événement festif.
Les recherches menées au domicile de Naveed Akram n'ont pas révélé d'éléments indiquant qu'il était connu des forces de l'ordre, ce qui soulève des questions sur la sécurité de la communauté juive à Sydney. Des experts en sécurité s'interrogent sur les motivations profondes de cette attaque, notant une hausse des incidents antisémites en Australie dans un contexte mondial tendu.
Les autorités s'engagent à renforcer la sécurité autour des lieux de culte et des événements communautaires, alors que les membres de la communauté juive pleurent leurs disparus. « Il est crucial que nous nous unissions contre la haine sous toutes ses formes », a déclaré un représentant de la communauté juive dans un entretien avec The Sydney Morning Herald.
Cette tragédie révèle non seulement la fragilité de la paix sociale, mais également l'urgence de lutter contre l'antisémitisme qui persiste, non seulement en Australie, mais à travers le monde.







