La saison hivernale commence sur une note contrastée : alors que la Compagnie des Alpes (CDA) et les acteurs des stations de Haute Tarentaise célébraient l'arrivée du premier train de nuit Paris-Bourg-Saint-Maurice ce samedi matin, une vingtaine de syndicalistes de la CGT a profité de l’occasion pour faire entendre leurs revendications.
Ces syndicalistes expriment un besoin pressant d'une prime de 1000 euros pour chaque salarié, en s'appuyant sur les résultats financiers de la CDA, qui ont atteint plus de 1,4 milliard d'euros. Pierre Choll, représentant national de la CGT pour les domaines skiables et délégué syndical à Courchevel, a déclaré : « Notre salaire ne suffit pas à faire face à l'inflation galopante des prix en station. Par exemple, le prix du beurre a doublé ! »
Pour lui, il est crucial de prendre en compte les salaires des employés dans les parcs d'attractions comme Astérix et le Futuroscope, qui sont encore moins généreux. D'un autre côté, Dominique Thillaud, directeur général de la CDA, présent lors de cet événement festif, a reconnu la légitimité des revendications, tout en rassurant qu'il existe déjà un système d'intéressement significatif pour les employés.
La mobilisation a eu lieu dans une ambiance conviviale, sans incidents notables. Toutefois, elle rappelle à tous que derrière les festivités, des voix s'élèvent pour réclamer des conditions de travail plus justes, une problématique récurrente dans le secteur touristique et saisonnier en France, surtout à l'approche des vacances d'hiver.
Cette situation souligne un besoin pressant de dialogue entre les employeurs et les employés, surtout dans un climat économique où la hausse des prix pèse lourd sur le quotidien des travailleurs. Les débats sont loin d'être clos, comme l'indique un article récent de Le Monde, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les employés dans le secteur des loisirs.







