À l'approche de la retraite, de nombreux salariés du secteur privé se posent la question : comment augmenter le montant de ma pension ? Deux options se présentent : la surcote et le cumul emploi-retraite. Chacune offre des avantages et des conditions spécifiques qui peuvent influencer votre choix.
La surcote : principes et avantages
La surcote s'applique à ceux qui décident de travailler au-delà de l'âge légal de départ à la retraite et après avoir atteint le nombre requis de trimestres. Pour bénéficier de cette majoration, il est essentiel de continuer à cotiser. Par exemple, un salarié né en 1964 ayant accumulé 171 trimestres et poursuivant son activité professionnelle pourra bénéficier d'une surcote. Ce dernier ajoutera ainsi 1,25 % au montant de sa pension par trimestre côtisé additionnel. En d'autres termes, un an de travail supplémentaire peut entraîner une augmentation de 5 % du montant de la retraite.
Cumul emploi-retraite : flexibilité et nouvelles perspectives
En revanche, le cumul emploi-retraite permet aux retraités de reprendre une activité professionnelle après avoir cessé de travailler. Ce dispositif, qui peut être intégral ou plafonné, permet de cumuler une pension de retraite avec des revenus d'activité. Par exemple, un retraité qui reprend un emploi embauche peut obtenir de nouveaux droits à une seconde retraite, une opportunité mise en avant depuis septembre 2023.
Faire le bon choix : surcote ou cumul emploi-retraite ?
Pour faire un choix éclairé, il est crucial de considérer les potentiels montants additionnels que chaque option pourrait offrir. La surcote peut fournir une augmentation significative de la pension, tandis que le cumul emploi-retraite, bien que générant des revenus immédiats, pourrait s'avérer moins profitable à long terme puisque la seconde retraite conférerait des montants plus modestes. Les experts recommandent de bien évaluer votre situation personnelle et de consulter des conseillers spécialisés pour simuler les différents scénarios.







