Le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, a annoncé le 19 décembre le lancement d'une opération militaire en Syrie visant à éliminer les combattants de l'État islamique et leurs infrastructures, en réponse directe à une attaque qui a coûté la vie à deux militaires et un traducteur américain.
Cette opération, qualifiée de "déclaration de vengeance", fait suite à un attentat meurtrier survenu le samedi précédent. L'armée américaine a pour objectif de cibler les éléments menaçants qui représentent un danger pour ses forces déployées en Syrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. "Nous avons identifié et neutralisé de nombreux ennemis", a affirmé Hegseth sur les réseaux sociaux.
Les deux membres de la Garde nationale, tués dans l'incident, étaient parmi plusieurs centaines de soldats américains présents dans l'est du pays pour accompagner les forces syriennes dans la bataille contre l'État islamique. Cette opération a suscité des réactions fortes de la part du président Donald Trump, qui a promis des représailles "très sévères". Il a aussi souligné la coopération entre les soldats américains et l'armée syrienne, exprimant la colère et la douleur que cette attaque a suscitées au sein de la communauté militaire.
Les experts en sécurité notent que cette escalade des tensions pourrait entraîner des répercussions non seulement sur le terrain, mais également sur la stratégie globale des États-Unis dans la région. "Cela montre que malgré les progrès réalisés dans la lutte contre l'État islamique, le groupe reste une menace active", a déclaré un analyste de l'Institut français de relations internationales.
Alors que les États-Unis continuent de naviguer dans ce contexte complexe, il est clair que ces récents événements redéfinissent les priorités stratégiques de Washington au Moyen-Orient, appelant à une vigilance accrue dans les mois à venir.







