Aïnhoa Lahitete, la jeune Basque de 19 ans, a pris la parole après une polémique qui a ébranlé sa carrière de Miss Aquitaine. Retirée de son titre suite à une vidéo où elle critiquait d'autres candidates, la jeune femme exprime sa douleur face aux conséquences de cet incident. Dans une interview accordée à Sud Ouest, elle ne cache pas son sentiment de trahison, révélant que la vidéo, qu'elle pensait privée, a été divulguée par des personnes qui l'avaient harcelée dans le passé.
Elle exprime ainsi : « C’était une grosse erreur, et je le regrette amèrement. Tout cela me fait beaucoup de peine. » À deux semaines de l'incident, elle confie encore ressentir une « douleur persistante ». La vidéo, diffusée après l’annonce des finalistes du concours Miss France, montre Aïnhoa dans un moment de colère, exprimant sa frustration par des commentaires qui ont ensuite été largement critiqués. En parallèle, elle subit un cyberharcèlement intense, où les menaces de mort sur les réseaux sociaux sont devenues monnaie courante.
Aïnhoa a été très affectée par cette vague de haine et témoigne : « Je ne sors plus, j’ai peur et j’ai honte. Heureusement, ma famille et mes amis sont à mes côtés. » Malgré les attaques, Aïnhoa reste solidaire envers ses consœurs, en particulier celles qui ont partagé avec elle le concours. Cela dit, elle savoure aussi le soutien de nombreux anciens lauréats de Miss France, comme Angélique, Miss France 2025, qui a également connu le cyberharcèlement.
Bien qu'elle ne puisse pas changer le passé, Aïnhoa montre des signes de rétablissement et affirme : « Je ne regrette pas ma participation à Miss France. C'était une incroyable aventure. Ce que je regrette, c'est la manière dont cela a pris fin. » En conclusion de cet entretien, elle rappelle l'importance d'accepter ses erreurs, et espère que les leçons qu’elle tirera de cette expérience contribueront à une meilleure compréhension des défis auxquels font face les jeunes femmes dans le milieu médiatique.







