La Première dame française, Brigitte Macron, se retrouve au cœur d'une controverse médiatique après avoir traité des féministes de 'sales connes'. Cette phrase, prononcée lors d'un événement en soutien à l'humoriste Ary Abittan, accusé de viol en 2021, a suscité une vive réaction de la part de nombreuses associations féministes. En effet, la réponse immédiate des militantes de #NousToutes, qui avaient interrompu le spectacle, a entraîné le dépôt d'une plainte collective regroupant 343 femmes et organisations (source).
Brigitte Macron, dans une déclaration ultérieure, a exprimé des regrets, tout en maintenant son droit à une expression plus personnelle et moins contrôlée, affirmant : 'Je suis avant tout moi-même.' Ces commentaires n'ont cependant pas apaisé la tempête soulevée sur les réseaux sociaux où le hashtag #saleconne a rapidement pris de l'ampleur, rassemblant des voix critiques contre ses propos.
Les implications juridiques de cette affaire ne sont pas négligeables. Selon le code pénal français, les injures publiques peuvent entraîner des amendes pouvant atteindre 12 000 euros, sans compter le risque d'emprisonnement si ces injures sont jugées sexistes. L'avocate Alexandra Hawrylyszyn a indiqué que le caractère public de l'insulte pourrait être disputé, arguant que Brigitte Macron ne savait pas qu'elle était filmée à ce moment (source).
Malgré l'origine controversée de ses propos, certaines analyses soutiennent que la plainte collective pourrait manquer de fondement solide, car seule une minorité des plaignantes étaient présentes lors de l'incident. Cela soulève des questions sur l'intérêt à agir et la possibilité d'un classement sans suite, comme l'a mentionné Me Hawrylyszyn. Dans tous les cas, l'évolution de cette affaire demeure à surveiller, tant l'opinion publique parait divisée.
Alors que cette affaire continue de faire débat, il est clair que Brigitte Macron devra naviguer à travers une tempête médiatique complexe, qui soulève finalement des questions autour du langage, du féminisme et des responsabilités des figures publiques.







