La cour criminelle d’Indre-et-Loire a prononcé, le 12 décembre 2025, une peine de 11 ans de réclusion criminelle contre un homme de 36 ans, reconnu coupable de plusieurs viols sur ses ex-compagnes. Cette affaire, qui a suscité une vive émotion, est particulièrement marquée par le recours à la soumission chimique. Selon des rapports de La Nouvelle République, l’accusé a été impliqué dans des agissements inquiétants ayant gravement affecté la vie de ses victimes.
L’une des victimes, la dernière en date, a décrit une expérience traumatisante où elle s’est réveillée dans son lit sans aucun souvenir des heures précédentes. Ces troubles de la mémoire coïncidaient avec la consommation d’un plat de ramen préparé par l’accusé, dans lequel il avait dissimulé du zopiclone, un puissant sédatif, aggravant ainsi la situation. Ce témoignage a été corroboré par d'autres femmes ayant également dénoncé des faits similaires, bien que la soumission chimique n’ait pas été retenue dans tous les cas, selon France 3 Centre Val-de-Loire.
Au tribunal, l'accusé a reconnu une partie des faits tout en avançant des excuses liées à sa frustration sexuelle. Ce type de défense a suscité des réactions mitigées, notamment de la part des avocats et des spécialistes du droit, qui s'inquiètent de la banalisation de telles excuses dans des affaires aussi graves. L’avocate générale avait demandé une peine de 15 ans, estimant que le préjudice causé aux victimes était incommensurable.
Malgré la sévérité de la peine, certaines voix continuent de s'élever pour souligner le besoin d'une prise en charge plus significative des victimes, ainsi qu'une évolution des lois concernant la violence faite aux femmes. L'accusé, incarcéré depuis le début de l’affaire, a désormais un délai de 10 jours pour faire appel.







