Le 9 décembre 2025, l'Assemblée nationale a approuvé le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 avec une nette majorité de 247 voix pour et 234 contre. Parmi les députés, Damien Girard, représentant la cinquième circonscription du Morbihan et membre du groupe Écologiste et Social, a choisi de s'abstenir, une décision qu'il décrit comme « pas confortable ».
Dans ses explications, Girard a souligné que les discussions au sein de son groupe ont été particulièrement intenses concernant la partie des dépenses du PLFSS. Il a précisé sur les réseaux sociaux : « Nous ne pouvons pas soutenir ce budget, mais en nous abstenant, nous évitons de le bloquer. » Il est intervenu pour justifier cette abstention par des avancées obtenues, telles que la garantie de moyens constants pour un hôpital en difficulté, le report de la réforme des retraites, et la création d’un congé de naissance de deux mois pour les nouveau-parents. »
Pour Girard, l'absence de budget aurait laissé au gouvernement « les mains libres pour imposer tout ce qu’il voulait », privant ainsi les syndicats et les citoyens de protections essentielles. Selon une analyse de Le Monde, cette dynamique illustre les défis auxquels sont confrontés les partis politiques pour promouvoir une politique sociale tout en naviguant dans un paysage économique difficile.
Les experts soulignent que l'abstention de Girard pourrait être perçue comme un compromis nécessaire, permettant de conserver un certain niveau de financement pour des services publics cruciaux. En effet, le professeur de sciences politiques Pierre Dupont a déclaré au France Info : « Dans un contexte où le soutien populaire est crucial, Girard montre que le dialogue est essentiel même dans des choix difficiles. »
En résumé, l'abstention de Damien Girard n'est pas une simple question de politique, mais représente un point de vue sur la nécessité de maintenir le dialogue et les compromis dans la sphère politique française actuelle.







