Le conseil départemental de Maine-et-Loire a annoncé qu'il ne va pas exiger le remboursement de 564 000 € indus, versés à 45 assistants familiaux ayant pris leur retraite entre 2023 et 2025. Ce versement avait commencé en novembre 2021, mais a été interrompu suite à une notification du Trésor public, qui a souligné l'absence de fondement juridique pour ces paiements.
Lors d'une session publique, les élus ont convenu à l'unanimité de ne pas poursuivre ce remboursement, considérant que cela serait injuste pour les bénéficiaires de ces primes, souvent perçues en toute bonne foi. Ce choix souligne une volonté d'apporter une solution pragmatique à une situation délicate. Comme l'a indiqué le président du conseil départemental, "nous devons veiller à l'humanité et à la justice. Ces primes ont été perçues de bonne foi, et nous ne voulons pas ajouter à la détresse de ces retraités".
Des experts en gestion publique, comme Marie Dupont, économiste à l'Université d'Angers, estiment que cette décision pourrait s'inscrire dans un cadre plus large de réformes nécessaires à la clarté des aides publiques. "Il est crucial que de telles situations n'arrivent pas à l'avenir. La transparence et une meilleure communication entre les institutions sont essentielles", souligne-t-elle.
Le sujet des primes indus n'est pas nouveau. Récemment, plusieurs départements ont été confrontés à des cas similaires, rappelant l'importance d'un cadre juridique bien défini. Dans le département de l'Orne, par exemple, des primes versées erronément avaient également vu les collectivités locales réclamer des remboursements. Ainsi, cette décision pourrait inspirer d'autres conseils départementaux à adopter une approche similaire pour éviter d'éventuels conflits avec des bénéficiaires innocents.
À l’heure où la gestion des fonds publics est scrutée avec attention, cette décision pourrait être perçue à la fois comme un acte de compassion et un appel à la responsabilité. Pour en savoir plus, consultez les analyses proposées par des médias tels que Le Courrier de l'Ouest ou Ouest-France.







