Le vote du budget de la Sécurité sociale a eu lieu le 9 décembre 2025, avec une majorité relativement étroite de 247 voix pour et 234 contre. Au sein de l'Indre, les positions des deux députés sont distinctes et révèlent des préoccupations différentes concernant l'avenir financier de la France.
François Jolivet, député de la première circonscription de l'Indre et membre du groupe Horizons, a exprimé son désaccord avec ce budget, pointant du doigt le déficit alarmant qui a touché la Sécurité sociale. « Je ne vote pas contre les enfants de la France », a-t-il affirmé, tout en notant la hausse du déficit, passé de 1 milliard d'euros en 2019 à 26 milliards aujourd'hui. Il a également souligné que cette situation était problématique pour les générations futures, imputant une part de responsabilité à la crise sanitaire liée au Covid-19. Aziz Senni, économiste et analyste politique, ajoute : « Les décisions prises aujourd'hui auront des répercussions sur les finances publiques pour les années à venir. »
En revanche, Alix Fruchon, élue récemment députée et affiliée aux Républicains, a voté en faveur de ce budget. Pour elle, les mesures prises, comme la suppression du gel des pensions de retraite et l'injection de fonds pour les maisons de retraite, représentent des avancées significatives. « Nous avons essayé de protéger le maximum de personnes », a-t-elle déclaré, mettant en lumière les 140 millions d'euros destinés aux EHPAD et 5 millions pour l’Établissement français du sang, soulignant que ces efforts valaient le vote positif qu’elle a émis.
Les opinions divergentes de ces députés illustrent non seulement des lignes de fracture au sein de l'assemblée, mais également une réflexion nécessaire sur ce qui doit être priorisé en matière de financement de la santé. Selon une étude de l’Institut Montaigne, « des choix rigoureux et stratégiques sont essentiels pour garantir la pérennité du système de santé français ».
Au final, ces débats sur le budget de la Sécurité sociale montrent bien que des enjeux historiques sont en jeu dans la gestion des finances publiques, et les conséquences de ces choix se feront sentir pour les générations à venir.







